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Crise sanitaire : nos propositions pour accompagner la relance économique

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Retour à l’Assemblée nationale cette semaine où, toujours en effectif réduit, les députés ont débattu de plusieurs propositions de loi déposées par le groupe Les Républicains, qui reprennent quelques-unes de nos propositions pour accélérer la reprise économique, préserver l’emploi et protéger les secteurs les plus fragiles.

Nous avons ainsi proposé :

  • la transformation progressive du chômage partiel en baisses des charges ;
  • l’exonération totale de charges pendant deux ans pour toute embauche en CDI d’un jeune de moins de 25 ans ;
  • l’abaissement du taux de TVA à 5,5 % pour l’hôtellerie et la restauration ;
  • l’annulation des charges fiscales et sociales pour les TPE et PME éligibles au Fonds de solidarité ;
  • l’exonération totale de TVA sur les masques de protection et les gels hydro-alcooliques.

Des mesures de bon sens qui n’ont toutefois pas obtenu l’aval du gouvernement et des députés de la majorité La République En Marche et Modem, qui les ont rejetées.

Parallèlement, j’ai déposé ces dernières semaines avec mes collègues députés plusieurs propositions de loi visant à :

  • Exonérer de charges sociales et fiscales les entreprises, les commerçants, les artisans et les agriculteurs situés en zone de revitalisation rurale dont l’activité a été impactée par la crise sanitaire (voir le texte)
  • Préserver la trésorerie des petites entreprisesartisanscommerçants et professions libérales (voir le texte)
  • Autoriser le déblocage des fonds de l’épargne retraite pour les travailleurs indépendants et les très petites entreprises
    afin de les aider à faire face à la crise sanitaire (voir le texte)
  • Annuler la taxe sur la valeur ajoutée pour les secteurs du tourisme, de la restauration, des cafés-bars et de l’hôtellerie, aux mois de juinjuilletaoût et septembre 2020 (voir le texte)
  • Accorder aux professionnels de l’hôtellerierestauration un dégrèvement extraordinaire à la contribution à l’audiovisuel public pour la période de confinement (voir le texte)
  • Créer un état de catastrophe sanitaire pour la prise en charge par les assurances des pertes d’exploitation (voir le texte)
  • Appliquer le taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée aux travaux d’entretien, d’amélioration et de réhabilitation de logements (voir le texte)
  • Relocaliser les industries de santé en France (voir le texte)
  • Instaurer une clause nationale de fabrication des masquesmatériels de protection et gels hygiéniques essentiels à la sécurité sanitaire nationale (voir le texte)
  • Donner la priorité aux TPE et PME françaises dans l’accès aux marchés publics (voir le texte).

Une avancée significative pour les retraites des agriculteurs

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Jean-Yves Bony et Vincent Descoeur, députés du Cantal, étaient à l’Assemblée nationale le jeudi 18 juin pour apporter leur soutien à la proposition de loi de leur collègue député du Puy-de-Dôme André Chassaigne visant à revaloriser les retraites agricoles. Un texte adopté à l’unanimité, « qui représente une avancée significative même si le gouvernement en a réduit la portée », commentent les deux députés du Cantal.

L’Assemblée nationale examinait le 18 juin en 2e lecture une proposition de loi visant à assurer la revalorisation des pensions de retraite agricoles qu’elle avait adoptée à l’unanimité en février 2017 lors de la précédente législature, mais dont le gouvernement avait ensuite bloqué l’avancée au Sénat.

Cette proposition de loi prévoit de revaloriser les pensions minimales des chefs d’exploitation ayant effectué une carrière complète à 85 % du Smic, contre 75 % actuellement, soit 1 025 euros par mois. Cette revalorisation concernant à la fois les futurs et actuels retraités agricoles.

Un amendement du gouvernement est toutefois venu réduire la portée de ce texte en prévoyant un dispositif d’écrêtement qui conduira à exclure de la revalorisation les agriculteurs ayant exercé une autre activité et percevant à ce titre une pension. « Ce qui revient à exclure près d’un tiers des 290 000 agriculteurs qui auraient pu bénéficier de cette avancée », regrettent les deux députés du Cantal.

« Je suis intervenu en séance pour dénoncer cette remise en cause, en faisant remarquer que les victimes de cet écrêtement seront les agriculteurs qui ont été contraints d’exercer ponctuellement ou durablement une activité parallèle en raison de la taille de leur exploitation, ce qui constitue une profonde injustice », souligne Vincent Descoeur.

Les deux députés du Cantal ont également défendu avec leurs collègues du groupe LR un amendement visant à mettre cette réforme en application dès 2021, contre la volonté du gouvernement qui a repoussé l’échéance à 2022.

« L’adoption de ce texte est une bonne nouvelle pour les agriculteurs cantaliens car il permet de réparer une injustice, même s’il reste à faire pour assurer à nos agriculteurs, aux conjoints d’exploitations et aides familiaux des niveaux de retraite dignes au regard de leur travail et de leur engagement au service de la société », commentent Jean-Yves Bony et Vincent Descoeur en prévenant qu’ils profiteront de l’examen des prochains budgets « pour amener le gouvernement à revenir sur l’écrêtement et à avancer à 2021 la date d’entrée en vigueur du dispositif ».

Vincent Descoeur élu président d’une Mission d’information parlementaire sur la rénovation thermique des bâtiments

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Vincent Descoeur, député du Cantal, a été élu président de la Mission d’information sur la rénovation thermique des bâtiments installée le mercredi 17 juin à l’Assemblée nationale.

La création de cette Mission a été décidée par le bureau de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale. Composée de 17 députés de toutes sensibilités, elle sera copilotée par Vincent Descoeur, député LR du Cantal, qui a été élu à sa présidence, et Marjolaine Meynier-Millefert, députée LREM de l’Isère, élue rapporteur.

Initialement limité à la rénovation thermique des logements, l’objet de cette Mission a été élargi aux bâtiments publics et tertiaires à la demande de Vincent Descoeur. Ce groupe de travail va conduire durant plusieurs mois des auditions pour consulter l’ensemble des acteurs concernés par ces sujets, avec l’objectif de présenter des premières propositions d’actions lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2021 et de rendre son rapport en fin d’année 2020.

« A l’heure où l’on débat des mesures d’urgence pour répondre aux effets de la crise sanitaire, nous sommes nombreux à considérer que la rénovation thermique des bâtiments doit être une des priorités du plan de relance de notre économie, comme l’a lui-même indiqué le Président de la République le 14 juin », souligne Vincent Descoeur.

« La rénovation thermique des bâtiments est un enjeu fort à la croisée des préoccupations de pouvoir d’achat (réduction de la facture énergétique des particuliers et collectivités, tout particulièrement dans le Cantal où les dépenses de chauffage sont importantes), d’environnement (réduction des émissions de gaz à effet de serre) et d’économie (activité des entreprises du bâtiment et emploi) », ajoute le député du Cantal.


Les députés membres de la Mission : Guy Bricout, député du Nord (UDI) ; Jean-Louis Bricout, député de l’Aisne (SOC) ; Danielle Brulebois, députée du Jura (LaREM) ; Jean-Charles Colas-Roy, député de l’Isère (LaREM) ; Paul-André Colombani, député de Corse du sud (LT) ; Vincent Descoeur, député du Cantal (LR) ; Jean-Luc Fugit, député du Rhône (LaREM) ; Florence Lasserre, députée des Pyrénées-Atlantiques (MoDem) ; Marjolaine Meynier-Millefert, députée de l’Isère (LaREM) ; Adrien Morenas, député du Vaucluse (LaREM) ; Barbara Pompili, députée de la Somme (LaREM) et présidente de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale ; Véronique Riotton, députée de Haute-Savoie (LaREM) ; Martial Saddier, député de Haute-Savoie (LR) ; Nathalie Sarles, députée de la Loire (LaREM) ; Vincent Thiébaut, député du Bas-Rhin (LaREM) ; Hubert Wulfranc, député de Seine-Maritime (GDR) et Jean-Marc Zulesi, député des Bouches-du-Rhône (LaREM).

Primes aux soignants : l’hôpital d’Aurillac enfin reconnu

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Dans un courrier en date du 2 juin 2020, Vincent Descoeur, député du Cantal, avait interpellé le ministre des Solidarités et de la Santé pour s’étonner que les personnels des établissements publics de santé du Cantal ne puissent pas avoir accès à la prime exceptionnelle de 1 500 € que le gouvernement a décidé d’attribuer aux personnels de santé mobilisés dans le cadre de la crise sanitaire du coronavirus.

Il vient d’obtenir une première réponse : un décret publié au Journal officiel du 10 juin 2020 complète la liste des établissements éligibles à cette prime, dans lesquels les chefs d’établissements pourront relever le montant de la prime exceptionnelle de 500 à 1 500 € « pour les services ou agents impliqués dans la prise en charge de patients contaminés par le virus Covid-19 ou mobilisés par les circonstances exceptionnelles d’exercice… ». Le centre hospitalier d’Aurillac figure dans cette nouvelle liste.

« C’est une première avancée dont il faut se féliciter », réagit Vincent Descoeur, tout en regrettant que tous les établissements hospitaliers du département ne soient pas concernés, tout comme les cliniques privées, dont le CMC de Tronquières dans le Cantal, qui ne sont pas visées par ce décret alors qu’elles ont elles aussi pris en charge des malades et ont participé à la lutte contre la pandémie.

« Je reste mobilisé pour que cette reconnaissance s’applique aussi aux intervenants à domicile et plus largement à tous les personnels qui se sont mobilisés durant la crise. Sans perdre de vue qu’au-delà des primes exceptionnelles, c’est une revalorisation durable de leurs métiers et rémunérations qu’attendent légitimement les personnels de santé ».

Fromages d’Auvergne : 16 parlementaires demandent des mesures d’urgence

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A l’initiative de Vincent Descoeur, député du Cantal, 16 parlementaires d’Auvergne ont cosigné une lettre ouverte au Président de la République pour l’alerter sur les difficultés que rencontrent les filières fromagères AOP et IGP auvergnates dans le contexte de crise sanitaire.

Huit députés et huit sénateurs auvergnats, dont les quatre parlementaires cantaliens, ont cosigné cette lettre ouverte pour attirer l’attention du Chef de l’Etat et du ministre de l’Agriculture sur la situation de la filière laitière, confrontée à un effondrement des ventes de fromages consécutivement à la crise sanitaire.

Ils relèvent que les AOP et IGP d’Auvergne, qui font état de pertes de 60 à 90 % de volumes selon les filières, « sont plus particulièrement impactées, en raison des spécificités de leurs modes de commercialisation et de la présence de nombreuses petites et moyennes entreprises de transformation, qui n’ont pas la capacité de faire face à un tel bouleversement des modes de distribution et de consommation. »

Les 16 parlementaires demandent au gouvernement de mettre en oeuvre rapidement des solutions « pour éviter une catastrophe économique et la destruction de millions de litres de lait ».

Crise du coronavirus : vote au Parlement des mesures d’urgence sanitaires et économiques

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Le dimanche 22 mars, l’Assemblée nationale a voté deux projets de loi déposés par le gouvernement pour faire face à la crise sanitaire sans précédent que connaît notre pays. Tout comme les collègues de mon groupe, j’ai voté par délégation ces deux textes qui instaurent l’état d’urgence sanitaire, prévoient des mesures de soutien à l’économie et reportent le second tour des élections municipales.

La « loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 » instaure l’état d’urgence sanitaire pour deux mois en donnant pouvoir au gouvernement de mettre en œuvre les mesures appropriées pour lutter contre l’épidémie. Elle encadre le report des élections municipales et habilite le gouvernement à légiférer par ordonnances pour soutenir les entreprises, éviter les cessations d’activité et maintenir l’emploi.

La loi de finances rectificative pour 2020 a quant à elle permis de débloquer un plan de soutien de 45 milliards d’euros pour sauvegarder le tissu économique (aides aux entreprises, chômage partiel, prise en charge des arrêts maladie), de créer une aide d’urgence de 1 500 € pour les petites entreprises, les artisans et commerçants, de décider des reports de charge et d’instaurer une garantie de l’Etat de 300 milliards d’euros pour assurer les prêts bancaires des entreprises.

Dans le cadre de l’examen du texte, nous avons obtenu :

  • via un amendement au projet de loi de finances rectificative, la création d’un comité de suivi de la mise en œuvre des mesures de soutien aux entreprises,
  • la création, l’automne prochain, d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise du coronavirus,
  • la sanctuarisation des résultats du 1er tour des élections dans les 30 000 communes où les conseils municipaux ont été élus au 1er tour et le maintien des résultats du 1er tour pour les communes où un second tour est nécessaire s’il peut être organisé en juin.

Nous avons d’autre part interpellé le gouvernement sur le manque de masques et de matériels de protection, réclamé une augmentation massive des tests de dépistage, un renforcement des contrôles aux frontières, un état des lieux du parc de respirateurs artificiels disponibles dans nos hôpitaux, une intervention de l’Etat sur les loyers des professionnels et entreprises ou la diminution de 70 à 50 % de perte de chiffre d’affaires en mars 2020 pour bénéficier du Fonds de solidarité. Nous avons également relayé les interrogations des entreprises et salariés sur les régimes d’aide ou les difficultés d’accéder au dispositif du chômage partiel.

Nous avons d’autre part proposé la création d’un nouveau régime assurantiel exceptionnel inspiré du régime « catastrophe naturelle » pour les catastrophes sanitaires comme celle que nous vivons. Le gouvernement n’y a pas donné suite, raison pour laquelle nous avons déposé une proposition de loi visant à créer un état de « catastrophe sanitaire » qui permettrait aux entreprises de bénéficier d’une garantie sur leurs pertes d’exploitation auprès des assureurs.

Liens utiles :

Crise sanitaire : une plateforme pour s’informer

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Le gouvernement a mis en place une plateforme internet qui rassemble toutes les informations sur l’épidémie du coronavirus, les conduites à tenir, les numéros utiles, la liste des établissements soumis à obligation de fermeture, ainsi que sur les dispositifs de soutien aux entreprises.

Cette plafeforme permet notamment de télécharger « l’attestation de déplacement dérogatoire » qui est désormais obligatoire pour justifier de ses déplacements de la vie quotidienne et l’attestation employeur obligatoire pour justifier des déplacements professionnels.

Elle est accessible à l’adresse https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

Pour consulter le guide des aides aux entreprises, cliquez ici.

J’ai voté la motion de censure contre la réforme des retraites

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Après la décision du Premier ministre d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution et d’engager la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de réforme des retraites pour mettre un terme au débat à l’Assemblée nationale, j’ai voté la motion de censure déposée par le groupe Les Républicains.

L’obstruction délibérée d’une minorité parlementaire ne suffit pas à justifier ce passage en force avec l’utilisation du 49.3 sur un sujet aussi important que la réforme des retraites qui engage l’avenir des Français et aurait mérité un vrai débat à l’Assemblée nationale. Un déni de démocratie au moment où nous commencions à interpeller le gouvernement sur les zones d’ombre de ce projet de loi mal ficelé, non financé, qui autorise massivement le recours aux ordonnances et au final anxiogène pour une majorité de nos concitoyens.

Ainsi, à la veille de la mise en œuvre du 49.3, j’étais intervenu dans les débats pour demander au gouvernement de lever le doute sur la possibilité pour tous nos agriculteurs de bénéficier de l’annonce d’une pension garantie de 1 000 € (voir la vidéo). Car il apparaît en réalité qu’un grand nombre d’entre eux ne pourront pas en profiter si la réforme est adoptée en l’état. De même, le projet de loi n’apporte aucune réponse aux agriculteurs déjà retraités, ce que j’avais dénoncé en cosignant avec mon collègue Jean-Yves Bony, un courrier adressé au Président de la République à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture.

Je suis également intervenu pour m’inquiéter de la situation des agents des collectivités locales, en particulier des agents de catégorie C, et de la baisse annoncée des retraites des enseignants que la supposée revalorisation de traitement ne compensera pas (voir la vidéo).

J’avais enfin déposé ou cosigné des amendements -qui ne seront donc jamais discutés- sur les retraites des artisans-commerçants, des professions libérales, des avocats…

Retraites agricoles : les deux députés du Cantal interpellent le Président de la République

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A la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture et alors que l’examen du projet de loi de réforme des retraites bat son plein à l’Assemblée nationale, Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony, députés du Cantal, ont décidé d’interpeller le Président de la République sur la question des retraites agricoles.

Dans un courrier adressé au Président de la République, ils relèvent que la promesse d’une retraite minimale de 1 000 € par mois ne concernera qu’une minorité d’agriculteurs si la réforme est votée en l’Etat et proposent des évolutions. Ils demandent également une revalorisation des pensions des agriculteurs déjà retraités auxquels, en l’état, la réforme n’apporte aucune réponse.

Réforme des retraites : Vincent Descoeur favorable à un référendum

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L’examen du projet de loi de réforme des retraites a débuté le 17 février à l’Assemblée nationale. Dès l’ouverture des débats, Vincent Descoeur s’est associé à plusieurs initiatives visant à rejeter ce texte en l’état : il a voté la motion de rejet préalable déposée par son groupe Les Républicains ; il fait également partie des 4 députés LR qui ont voté la motion référendaire portée par des députés d’opposition de différentes sensibilités pour demander que la réforme des retraites soit soumise à référendum (motion rejetée par 160 voix contre 70).

« J’ai souhaité exercer ma liberté de vote sur cette question car je considère que, pour obtenir l’adhésion des Français sur une réforme aussi essentielle, il est souhaitable de les consulter par référendum sur les grands principes de cette réforme des retraites, qu’il s’agisse de la durée d’activité, du montant des cotisations ou encore de l’âge de départ », argumente-t-il.

« Ce projet de système universel par points, qui n’a d’universel que le nom, est devenu au fil des semaines de moins en moins lisible et anxiogène pour une majorité de nos concitoyens. Qui plus est, les profonds bouleversements proposés par le gouvernement n’apportent aucun début de solution à la question principale qui est celle du financement des retraites », relève-t-il, en dénonçant les conditions dans lesquelles l’Assemblée nationale examine ce texte « avec des délais très courts, un recours aux ordonnances qui est un moyen de contourner le débat parlementaire et l’absence totale de visibilité sur ses conséquences financières et le financement à moyen terme ».

Le point de vue de Vincent Descoeur sur la réforme des retraites

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Je suis favorable à une réforme des retraites, qui s’impose quoi qu’on en dise en raison du déséquilibre croissant entre le nombre d’actifs et celui des retraités. L’enjeu, c’est que l’on puisse maintenir dans la durée un système de retraite par répartition et que nos jeunes ne se demandent plus s’ils pourront bénéficier demain d’un système de retraite. Cette réforme s’impose également pour introduire plus de justice, d’une part pour revaloriser les petites retraites, notamment celles des agriculteurs, d’autre part pour mieux prendre en compte la pénibilité dans certains métiers, comme le secteur du bâtiment, les professions de santé…

Mais, une nouvelle fois, le gouvernement s’y est mal pris. Il a réussi à faire peur à tout le monde et à se mettre à dos la quasi-totalité des Français, chacun étant persuadé qu’il va y laisser des plumes. Son projet de système universel par points, qui n’a d’universel que le nom, ne convainc personne et affole tout le monde. Il est devenu au fil du temps complètement illisible et donc anxiogène. Sans compter que les énormes bouleversements proposés par le gouvernement n’apportent aucune solution à la question principale qui est celle du financement des retraites.

Pour ajouter à la confusion, le Conseil d’Etat a rendu un avis particulièrement sévère sur le projet de loi. Il juge l’étude d’impact insuffisante, souligne le manque de clarté de la réforme et parle de projections financières « lacunaires ». Ce manque de clarté est accentué par le recours aux ordonnances : pas moins de 29 habilitations à autoriser des ordonnances sont prévues sur 46 articles !

Avec mes collègues députés du groupe Les Républicains, nous avons tenu fin janvier une conférence de presse à l’Assemblée nationale pour nous inquiéter des conditions dans lesquelles le Parlement va devoir examiner ce texte, avec des délais très courts, un recours aux ordonnances qui est un moyen de contourner le débat parlementaire et surtout avec une absence totale de visibilité sur ses conséquences financières. En effet, les députés vont devoir se prononcer sur ce texte alors que la conférence de financement ne rendra ses conclusions que fin avril, ce qui est totalement inacceptable.

Pour toutes ces raisons, en l’état actuel du projet de loi, j’envisage de voter contre.

Accession à la propriété : le prêt à taux zéro prolongé en 2020 en zone rurale

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Dans une réponse à une question écrite au gouvernement déposée par Vincent Descoeur, le ministre de la Ville et du Logement confirme la prolongation du dispositif du Prêt à taux zéro (PTZ) en 2020 en zone rurale.

Alors que le gouvernement prévoyait sa disparition dans les zones péri-urbaines (B2) et rurales (C) fin 2019, les députés ont finalement obtenu la prolongation de ce dispositif, qui permet aux jeunes ménages modestes d’acquérir un logement neuf.

« Si cette suppression avait été confirmée, cela aurait voulu dire que seuls les habitants qui s’installent dans les grandes villes pourraient bénéficier de ce coup de pouce alors qu’un jeune ménage qui choisirait de construire à la campagne serait privé de toute aide à l’accession à la propriété », relève Vincent Descoeur. « Cela aurait été un coup dur à la fois pour l’attractivité des zones rurales et pour nos entreprises du secteur du bâtiment ».

Mais ce n’est qu’un sursis. Dans sa réponse au député du Cantal, le ministre de la Ville et du Logement indique que l’année 2020 sera mise à profit pour mener une réflexion plus générale sur les dispositifs d’accession à la propriété.

Une loi pour lutter contre le fléau du démarchage téléphonique abusif

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L’Assemblée nationale a voté le 30 janvier une proposition de loi qui renforce le dispositif de lutte contre le démarchage téléphonique abusif et l’interdit dans le domaine de la rénovation énergétique.

Opérationnel depuis 2016, le dispositif Bloctel, qui permet à un particulier de s’inscrire sur une liste d’opposition au démarchage téléphonique, n’a pas fait la preuve de son efficacité. Les appels téléphoniques intempestifs se multiplient, les fraudes aux numéros surtaxés sont de plus en plus fréquentes et nous sommes régulièrement sollicités par des consommateurs qui ont été abusés.

Plusieurs initiatives parlementaires visant à lutter contre le démarchage téléphonique abusifs ont été prises ces derniers mois et, le 30 janvier, l’Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture une proposition de loi qui renforce les sanctions contre les entreprises et organismes qui contournent le dispositif Bloctel et qui, compte tenu de l’explosion des pratiques abusives dans le domaine de la rénovation énergétique, interdit totalement le démarchage téléphonique dans ce secteur.

« Ce texte est un progrès, mais il ne va pas assez loin », estime Vincent Descoeur, député du Cantal. Faisant le constat que « le droit d’opposition tel qu’il existe avec le dispositif Bloctel n’a pas fait ses preuves », il a déposé des amendements visant notamment à interdire par principe le démarchage téléphonique en le limitant aux personnes ayant expressément donné leur accord auprès de leurs opérateurs téléphoniques pour que leur numéro de téléphone puisse être utilisé à des fins commerciales.

Cette proposition n’a toutefois pas été retenue par l’Assemblée nationale. Le texte doit maintenant être examiné en deuxième lecture au Sénat.

 

Cantal et Corrèze repassent aux 90 km/h sur les routes départementales

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Après avoir obtenu un avis favorable des commissions départementales de sécurité routière, les Conseils départementaux du Cantal et de la Corrèze ont officialisé le 31 janvier le retour aux 90 km/h sur l’ensemble de leurs réseaux routiers départementaux avec effet au 1er février 2020.

Vincent Descoeur, député du Cantal, a salué la décision de Bruno Faure et Pascal Coste, présidents des conseils départementaux du Cantal et de la Corrèze, d’utiliser -qui plus est de manière coordonnée- la possibilité qui leur est offerte par la loi mobilités de déroger à la règle des 80 km/h sur le réseau routier secondaire. « Ils ont pris leurs responsabilités et ont eu le courage politique d’appliquer la loi dans un contexte où le gouvernement ne leur facilite pas la tâche et cherche à dissuader les élus de modifier la vitesse maximale autorisée », souligne-t-il, en faisant allusion à la circulaire adressée par le ministre de l’Intérieur aux préfets.

Cette circulaire a eu pour effet d’amener les représentants de l’Etat à se prononcer défavorablement sur le retour aux 90 km/h sur les 3 970 kilomètres du réseau routier départemental du Cantal, ce qui n’a pas empêché la Commission départementale de sécurité routière d’émettre un avis favorable. « C’est une victoire du bon sens », se félicite le député du Cantal, en rappelant à quel point cette limitation de vitesse était mal vécue par les automobilistes et le retour aux 90 km/h attendu.

« Il reste une anomalie, puisque 120 kilomètres de route nationale resteront à 80 km/h dans le Cantal, l’Etat interdisant aux préfets de déroger à cette vitesse maximale sur ces axes », remarque-t-il, en annonçant qu’il déposera une nouvelle proposition de loi pour faire en sorte que les préfets puissent également mettre en œuvre ces dérogations sur les routes nationales.

Retour aux 90 km/h : le gouvernement tente de faire obstruction à l’application de la loi

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Le ministère de l’Intérieur vient d’adresser aux préfets une circulaire qui pourrait conduire les commissions départementales de sécurité routière à opposer dans la plupart des cas un avis défavorable au retour aux 90 km/h : Vincent Descoeur, député du Cantal, dénonce une tentative de faire entrave à l’application de la loi.

« C’est clairement une circulaire qui, en demandant aux préfets de suivre les préconisations du comité d’experts de la Commission nationale de sécurité routière (CNSR), vise à dissuader les élus de revenir sur la règle des 80 km/h que le gouvernement tente décidément d’imposer à tout prix », s’insurge le député du Cantal, en rappelant que la loi d’orientation des mobilités votée fin 2019 permet aux maires et présidents de conseils départementaux de rehausser la vitesse maximale autorisée à 90 km/h sur le réseau routier secondaire.

« Devant les parlementaires, la ministre Elisabeth Borne avait pourtant assuré que le gouvernement n’était pas tenu par ces préconisations. Or, je constate que cette circulaire stipule expressément que l’Etat les fait siennes et demande aux préfets et à ses représentants dans les commissions départementales de sécurité routière de rendre leurs avis sur ces bases », remarque Vincent Descoeur, en rappelant qu’il avait en son temps dénoncé des préconisations qui traduisent « une totale méconnaissance des réalités du réseau routier secondaire ».

« En effet, si on appliquait strictement les préconisations surréalistes des experts du CNSR, pas un seul kilomètre de voie ne pourrait repasser à 90 km/h, surtout en milieu rural », relève-t-il puisque, par exemple, les tronçons concernés devraient faire au moins 10 kilomètres, sans carrefour, sans riverains, sans arrêts de transports en commun et sans engins agricoles ! Il serait de plus interdit de doubler sur ces tronçons, « ce qui est ahurissant et enlève tout intérêt à la mesure ».

« Il y a donc clairement une volonté de faire obstacle à l’application de la loi », commente Vincent Descoeur, qui dénonce un mépris des parlementaires et cette tentative de dissuader les élus locaux. « Même s’il appartient aux seuls élus de décider ou non d’adapter la vitesse, quel que soit l’avis des commissions départementales, il y a tout lieu de craindre que des départements n’oseront pas franchir le pas, ce qui entraînera une grande confusion pour les automobilistes qui se trouveront placés dans une situation d’incompréhension et d’insécurité vis-à-vis des vitesses maximales autorisées, d’autant plus que les routes nationales resteront à 80 km/h », commente le député.

Le Parlement a adopté le projet de loi de finances pour 2020

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Au terme de trois mois de débats, l’Assemblée nationale a adopté le 19 décembre en lecture définitive le projet de loi de finances pour 2020. Un projet de loi qui entérine une baisse de l’impôt sur le revenu pour une partie des contribuables, la poursuite de la suppression de la taxe d’habitation ou pose les bases d’une refonte de la fiscalité locale sur laquelle j’ai exprimé des réserves.

J’ai déposé et défendu plusieurs dizaines d’amendements dans le cadre de la discussion de ce projet de loi, notamment :

  • Aide à domicile : le gouvernement envisageait de supprimer l’exonération des cotisations sociales dont bénéficient les personnes âgées de plus de 70 ans pour l’emploi d’une personne à domicile. J’ai fait adopter un amendement qui a supprimé cette disposition.
  • Rénovation énergétique : j’ai défendu en vain plusieurs amendements pour maintenir le dispositif du CITE (Crédit d’impôt transition énergétique) que le gouvernement a décidé de transformer progressivement à compter de 2020 en prime réservée aux ménages à revenus modestes, tout en diminuant considérablement les crédits affectés à la rénovation énergétique (800 millions d’euros en 2020 contre 1,6 milliard d’euros en 2017).
  • Prêt à taux zéro : nous avons obtenu une prorogation du prêt à taux zéro (PTZ) dans les zones rurales classées B2 et C en 2020. Prêt dont peuvent bénéficier dans le Cantal les jeunes et ménages aux revenus modestes pour l’achat ou la construction d’un logement neuf en accession à la propriété.
  • GNR : j’ai défendu en vain un amendement de suppression de l’article 16 du projet de loi qui remet en cause la fiscalité avantageuse sur le gazole non routier (GNR), ce qui va pénaliser les petites et moyennes entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics et, par ricochet, leurs clients, au premier rang desquels les collectivités locales. J’ai toutefois obtenu l’adoption d’un amendement qui étend le dispositif de suramortissement à l’achat de matériel « propre » au secteur du bâtiment ainsi qu’un amendement qui permettra de conserver un régime fiscal adapté pour le gazole non routier utilisé pour certains usages très spécifiques relevant du service public et des missions de sécurité pour la gestion de la neige en montagne (déneigement des routes et damage des pistes notamment).
  • Développement agricole : nous avons obtenu du gouvernement qu’il renonce à diminuer de 15 % le montant de la taxe additionnelle à la taxe sur le foncier non-bâti (TA-TFNB), ce qui aurait privé les chambres d’agriculture de 45 millions d’euros de recettes, soit environ 450 000 € pour la Chambre d’agriculture du Cantal (voir mon amendement).
  • Commerce et industrie : la baisse des ressources affectées aux chambres de commerce et d’industrie a été limitée à 80 millions d’euros au lieu des 100 millions d’euros annoncés.
  • Anciens combattants : j’ai cosigné un amendement, adopté par l’Assemblée nationale, qui permettra à toutes les veuves d’anciens combattants de plus de 74 ans de bénéficier d’une demie-part fiscale supplémentaire.
  • ZRR : nous avons obtenu du gouvernement la prolongation du dispositif des zones de revitalisation rurale (ZRR) jusque fin 2020. Nos tentatives pour le prolonger jusque fin 2021 ont échoué (voir mon amendement).
  • Fiscalité locale : dans la perspective de la suppression de la taxe d’habitation, qui doit s’accompagner du transfert de la taxe foncière aux communes et d’une fraction de la TVA aux départements, j’ai défendu par amendement le principe d’une compensation intégrale des ressources supprimées pour les communes et les départements.

Accord sur le projet de loi sur l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage en CMP

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Orateur du groupe Les Républicains lors de l’examen du projet de loi relatif à l’économie circulaire et à la lutte contre le gaspillage à l’Assemblée nationale, Vincent Descoeur, député du Cantal, a activement participé aux débats sur ce texte, sur lequel il a obtenu un certain nombre d’inflexions et qu’il a voté après avoir exprimé quelques divergences de vues sur les moyens d’atteindre les objectifs fixés par le projet de loi.

Après plus de 50 heures de débats à l’Assemblée nationale, députés et sénateurs ont trouvé un accord sur le projet de loi relatif à l’économie circulaire et à la lutte contre le gaspillage lors d’une Commission mixte paritaire (CMP) réunie le 8 janvier 2019. Commission à laquelle Vincent Descoeur, député du Cantal, participait en qualité d’orateur du groupe Les Républicains aux côtés de sa collègue Valérie Beauvais, députée de la Marne.

« Réduire le volume des déchets, encourager l’incorporation de matériaux recyclés, favoriser la réparation et le réemploi, lutter contre le gaspillage, interdire la destruction des invendus, sont autant d’objectifs que nous partageons », a déclaré Vincent Descoeur au moment des explications de vote, en regrettant toutefois que le texte fixe parfois « des objectifs peu réalistes qui n’accordent pas toujours le temps nécessaire à la transition » et qu’il ne « mette pas suffisamment l’accent sur la recherche et le développement ».

« Tout au long des débats, nous avons proposé des amendements visant à améliorer le texte, en insistant sur la nécessité de fixer des objectifs certes ambitieux mais avant tout réalistes et de s’assurer que les filières déjà organisées disposeront du temps nécessaire pour repenser leurs modes de production. Nous avons en effet assisté lors des débats à une surenchère laissant à penser que certains objectifs avaient été fixés « au doigt mouillé » sans être étayés d’études d’impact préalables pour s’assurer de la fiabilité des objectifs et du calendrier de déploiement, des incidences pour les entreprises mais aussi sur le pouvoir d’achat des consommateurs ».

« Nous avons également obtenu que le gouvernement revoit son projet de consigne sur les bouteilles en plastique, présenté comme une mesure emblématique du texte, qui est l’exemple même de la fausse bonne idée », ajoute Vincent Descoeur. En effet, explique-t-il, « cela risquait en réalité de déstabiliser l’organisation de la collecte des déchets mise en place par les collectivités et pourrait entraîner une hausse des taxes d’enlèvement des ordures ménagères pour les contribuables tout en mettant en péril le commerce de proximité ». Des évolutions ont pu être obtenues afin d’éviter une mise en œuvre brutale de la mesure.

Le texte doit faire l’objet d’une lecture finale devant chaque assemblée qui devrait se tenir le 21 janvier à l’Assemblée nationale et les jours suivants au Sénat.

Des députés demandent un moratoire sur le développement de l’éolien

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Installée en mars 2019 à la demande des députés du groupe Les Républicains, la Commission d’enquête parlementaire « sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique » a publié son rapport fin novembre 2019 après avoir procédé à 73 auditions publiques durant plus de 100 heures.

Destinée à éclairer les parlementaires sur l’efficacité de la dépense publique en faveur de la transition énergétique, cette Commission d’enquête était présidée par Julien Aubert, député LR du Vaucluse et composée de 30 députés représentant les différents groupes politiques de l’Assemblée nationale, dont le député cantalien Vincent Descoeur.

Dans leur rapport, les députés font notamment le constat que, contrairement à une idée reçue, le développement des énergies électriques intermittentes ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique ; que le soutien aux énergies renouvelables coûte cher pour un résultat limité ; que les taxes, impôts et prélèvements destinés à financer cette politique sont excessivement nombreux et affectés pour partie seulement à la transition énergétique.

Sur la base de ces constats, la commission d’enquête formule un certain nombre de recommandations : elle propose par exemple « de rendre le coût réel de l’électricité plus transparent pour le consommateur » en supprimant toutes les taxes énergétiques existantes et en les fusionnant « dans une taxe énergétique unique ». Elle propose encore de mieux associer les territoires et les citoyens aux projets, de fixer les aides à la rénovation énergétique sur des périodes de 5 ans…

Le président et plusieurs députés membres de la commission d’enquête (dont Vincent Descoeur) vont plus loin : ils demandent un moratoire sur le développement de l’éolien « lorsqu’il n’y a pas de consensus politique local sur le territoire impacté » ; ils préconisent de mettre fin à la politique de complément de rémunération pour les énergies renouvelables électriques (éolien terrestre et photovoltaique) ; une réorientation des crédits vers les nouvelles filières énergétiques (l’hydrogène notamment) ainsi que vers l’habitat et les transports, principaux facteurs de CO2. Ils préconisent encore une augmentation des distances entre les éoliennes et les habitations ou de meilleures garanties pour s’assurer du démontage complet des éoliennes en fin de vie.

« La transition énergétique n’est envisageable qu’avec le consentement, l’adhésion et la participation de nos concitoyens », souligne Vincent Descoeur, en souhaitant que les recommandations de ce rapport puissent être reprises par le gouvernement ou faire l’objet de projets ou propositions de lois.

Tribune : 110 députés demandent une suspension de l’application du CETA

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Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony, députés du Cantal, ont cosigné une tribune dans laquelle ils demandent une suspension de l’application provisoire du CETA dans l’attente de la ratification définitive de cet accord par le Parlement.

Publiée par l’hebdomadaire Marianne le 17 décembre, cette tribune initiée par Julien Dive, député LR et cosignée par une centaine de députés de plusieurs groupes d’opposition, demande la suspension de l’application provisoire de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada.

Bien que non ratifié par le Parlement français, ce traité est entré en application en septembre 2017. Seule l’Assemblée nationale l’a approuvé à une courte majorité en juillet dernier mais le texte n’a toujours pas été examiné au Sénat. « Par crainte d’un rejet du CETA au Sénat, le gouvernement serait-il prêt à contourner la Chambre Haute en jouant la carte de « l’application provisoire » indéfinie » ?, interrogent les députés cosignataires de la tribune.

Ils relèvent en particulier que, sous l’effet de cet accord très controversé, les volumes de viandes bovines canadiennes importées en France « ont très fortement augmenté depuis 2017 » alors que, rappellent-ils, elles ne sont pas soumises aux mêmes normes et peuvent en particulier être issues de bovins nourris aux farines animales.

Une demi-part fiscale pour les veuves d’anciens combattants

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Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2020, l’Assemblée nationale a voté le 13 novembre 2019 un amendement cosigné par Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony, députés du Cantal, visant à permettre à toutes les veuves d’anciens combattants de plus de 74 ans de bénéficier d’une demi-part fiscale supplémentaire.

Aujourd’hui en effet, les titulaires de la carte du combattant ou d’une pension d’invalidité de plus de 74 ans bénéficient d’une demi-part fiscale supplémentaire. Cette demi-part est également octroyée aux veuves de ces personnes si elles ont plus de 74 ans et que leur conjoint a pu en bénéficier de son vivant. Ce qui crée une différence de traitement injustifiable entre les veuves de plus de 74 ans en fonction de l’âge auquel leur époux est décédé.

L’amendement adopté permettra d’accorder une demi-part fiscale supplémentaire aux veuves de plus de 74 ans dès lors que leur mari a perçu la retraite du combattant. Cette mesure devrait bénéficier à quelque 100 000 veuves au niveau national.

« C’est une mesure que nous défendions depuis plusieurs années et qui correspondait à une demande forte du monde combattant. Je suis heureux qu’elle ait pu être adoptée par les députés, malgré l’opposition initiale du gouvernement, qui s’est vu finalement contraint de soutenir un dispositif voté à une quasi-unanimité », commente Vincent Descoeur.