Vincent Descoeur intervient à l’Assemblée nationale pour soutenir les restaurateurs et leurs fournisseurs

Publié le 2 décembre 2020

Au lendemain de l’annonce d’un nouveau plan d’aide en faveur des cafés-hôtels-restaurants, Vincent Descoeur, député du Cantal, s’inquiète des modalités de mise en œuvre de ces nouvelles mesures et plaide pour une réouverture de ces établissements dès que possible.

Ces nouvelles mesures, notamment la prise en charge d’une partie des pertes d’exploitation, « vont dans le bon sens », « mais elles ne sont pas encore à la hauteur » des contraintes imposées à ces établissements et des « pertes de chiffre d’affaires considérables » qu’ils enregistrent depuis le début de l’année.

Mardi 1er décembre à l’Assemblée nationale, dans le cadre des questions au gouvernement, Vincent Descoeur, député du Cantal, a interpellé Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances sur le devenir des cafés-hôtels-restaurants, confrontés à une nouvelle période de fermeture, et de leurs fournisseurs.

« Quel traitement sera réservé aux entreprises qui ont débuté leur activité en 2020 ? Envisagez-vous une exonération des charges et une consolidation des PGE dont le remboursement risque de s’avérer difficile voire impossible pour certains ? Quelles réponses comptez-vous apporter à leurs fournisseurs et en particulier les brasseurs, qui ne sont pas considérés comme administrativement fermés et seraient exclus de certains dispositifs d’aide ? Comment comptez-vous vous assurer de la contribution des compagnies d’assurance qui devrait venir en complément des aides de l’Etat ? », interrogeait-il.

Si les dispositifs de soutien doivent être précisés et encore renforcés, « seule une perspective d’ouverture anticipée peut offrir de réelles perspectives à l’ensemble des acteurs de la filière », estimait-il en relevant que « la France est le pays d’Europe qui a fait le choix de la date de réouverture la plus tardive ». « Ces professionnels se sont montrés responsables et n’aspirent qu’à travailler. Faites leur confiance dans la mise en œuvre d’un protocole exigeant et sécurisant pour leurs clients », plaidait-il, en demandant au gouvernement de veiller « à ce qu’aucun établissement ne reste sans solution ». « Nous sommes tous attachés aux contraintes sanitaires mais je ne pense pas qu’en poussant la porte d’un restaurant, on prenne plus de risques qu’en s’entassant dans une rame de métro aux heures de pointe », concluait-il.

Dans sa réponse, Bruno Le Maire a rappelé les mesures que le gouvernement a décidées et annoncé qu’il allait de nouveau réunir les assureurs pour leur demander qu’ils « fassent davantage ».

  • Avec plusieurs collègues députés, Vincent Descoeur a également adressé un courrier au ministre de l’Economie et des Finances sur la situation des brasseurs.