Retour du train de nuit : « Les promesses ne sont pas tenues »

Publié le 20 juin 2023

Les quatre parlementaires du Cantal viennent d’adresser un courrier à la Première ministre pour l’alerter sur les conditions de remise en service d’une liaison par train de nuit entre Aurillac et Paris telles qu’elles sont annoncées et lui demander de tenir les promesses de son prédécesseur.

La SNCF a confirmé le retour d’un train de nuit entre Aurillac et Paris à compter de décembre 2023. Mais les modalités de fonctionnement annoncées sont « inacceptables », réagit Vincent Descoeur, qui vient de signer avec les trois autres parlementaires du Cantal un courrier à la Première ministre pour lui demander de tenir les promesses faites en octobre 2020 par son prédécesseur Jean Castex.

« En effet, ce train de nuit ne circulerait que durant les week-ends et les vacances scolaires de la zone parisienne, avec des horaires manifestement inadaptés. Il ne répondrait donc aux attentes que d’une petite partie de la clientèle potentielle du train de nuit, essentiellement la clientèle touristique », relèvent les quatre parlementaires cantaliens.

Rappelant qu’ils ont à plusieurs reprises interpelé le ministre des Transports à ce sujet ces dernières semaines, ils répètent que « cette perspective est totalement inacceptable pour les Cantaliens et leurs élus, qui ne peuvent que se sentir méprisés par la solution proposée, eu égard à la situation inédite d’enclavement que connaissent notre département et sa ville préfecture ».

Ils en appellent à l’arbitrage de la Première ministre « afin que le gouvernement accepte de revoir sa décision et permette l’expérimentation d’une ligne quotidienne de train de nuit entre Aurillac et Paris pour une durée de trois ans, au terme de laquelle la fréquence pourrait être adaptée en fonction des résultats objectifs de sa fréquentation ».