Rentrée scolaire 2024 : Vincent Descoeur demande un moratoire sur la fermeture de classes en milieu rural

Publié le 26 février 2024

Le député Vincent DESCOEUR a saisi la ministre de l’Education nationale pour lui demander de reconsidérer le projet de carte scolaire pour la rentrée 2024 dans le Cantal. Il a parallèlement déposé avec son collègue Fabrice BRUN, député de l’Ardèche, une proposition de résolution visant à instaurer un moratoire sur la fermeture de classes en milieu rural.

Les suppressions de postes envisagées dans l’enseignement primaire « s’appuient sur des ratios qui ignorent les réalités de nos territoires ruraux », argumente le député du Cantal dans son courrier à Nicole BELLOUBET, nouvelle ministre de l’Education nationale, en expliquant pourquoi le taux d’encadrement par élève n’est pas un critère pertinent en zone rurale et de montagne.

Il relève que « conjuguées à celles opérées l’an dernier, ces nouvelles suppressions de postes viennent réduire à néant les effets des conventions pour l’aménagement du territoire scolaire dont notre département bénéficiait depuis 2014 » et déplore « un changement radical de politique qui contraste singulièrement avec le discours du Premier ministre selon lequel l’éducation serait une priorité du gouvernement ».

Vincent DESCOEUR dénonce la multiplication des classes à plusieurs niveaux, en faisant remarquer qu’en zones urbaines, au contraire, on dédouble les classes… « Ces diminutions de moyens sont d’autant plus mal vécues que le budget de l’Education nationale évolue à la hausse et que, par la voix du Premier ministre, le gouvernement a élevé l’école au rang de « priorité absolue », écrit-il.

Le député du Cantal a parallèlement déposé à l’Assemblée nationale, avec son collègue Fabrice BRUN, député de l’Ardèche, une proposition de résolution « invitant le gouvernement à mettre en œuvre un moratoire sur la fermeture de classes en zone rurale ». Avec les députés Les Républicains cosignataires, ils relèvent une contradiction entre la volonté affichée de soutenir la ruralité et la fermeture de classes qui mettent en péril l’avenir du maillage scolaire et l’attractivité des communes rurales.