Le Premier ministre confirme le retour d’un train de nuit entre Aurillac et Paris

Publié le 18 janvier 2022

Dans un courrier du 14 janvier 2022 adressé à Vincent Descoeur, à ses collègues parlementaires et au Président du Conseil départemental, le Premier ministre Jean Castex annonce la relance d’un train de nuit entre Aurillac et Paris d’ici deux ans.

Lors de son déplacement dans le Cantal en octobre dernier, le Premier ministre Jean Castex s’était engagé à communiquer un calendrier de remise en service d’un train de nuit entre Aurillac et Paris avant la fin de la mandature. Dans un courrier qu’il vient d’adresser aux parlementaires et élus du Cantal, Jean Castex annonce cette remise en service « d’ici 2 ans ».

« C’est l’aboutissement d’un long combat et une bonne nouvelle pour le Cantal », se réjouit Vincent Descoeur en rappelant que, dès juin 2019, dans le cadre de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités, il était intervenu à l’Assemblée nationale pour soutenir le redéploiement de trains de nuit de nouvelle génération et demander la réouverture de la ligne Aurillac-Paris.

L’Assemblée nationale avait alors approuvé la demande d’un rapport au gouvernement sur le déploiement d’une offre de trains d’équilibre du territoire (TET) et de trains de nuit, présentés comme une offre de transport adaptée aux enjeux d’aménagement du territoire et un moyen de réduire l’empreinte écologique des déplacements.

Rendu en mai 2021, ce rapport envisageait la remise en service d’un train de nuit entre Aurillac et Paris parmi les scénarios d’amélioration de la desserte ferroviaire du Massif Central. Au lendemain de l’annonce de cette réouverture par le Premier ministre lors de sa visite dans le Cantal le 30 octobre 2021, Vincent Descoeur était intervenu une nouvelle fois pour s’inquiéter de la publication par le ministère des Transports d’une carte sur laquelle la desserte d’Aurillac avait disparu et demander au Premier ministre de confirmer l’engagement pris devant les élus du département (voir son courrier).

« Si c’est une excellente nouvelle pour le Cantal, nous resterons vigilants sur la mise en œuvre de cette décision, en particulier s’agissant des travaux de régénération de la ligne Aurillac-Brive qui sont un préalable indispensable, ainsi que sur la qualité des équipements et services qui seront proposés. Nous attendons que le niveau de service et de confort à bord soit conforme aux attentes des futurs utilisateurs », souligne Vincent Descoeur, en indiquant qu’il va saisir le préfet pour demander que des réunions préparatoires soient rapidement organisées avec la direction de la SNCF afin que le calendrier annoncé puisse être respecté.