Flambée des prix des carburants : Vincent Descoeur réclame une baisse des taxes

Publié le 27 septembre 2023

Face à la nouvelle flambée des prix des carburants, le député du Cantal dénonce les limites du chèque carburant que le gouvernement veut remettre en place -en 2024 seulement- et réclame une baisse immédiate des taxes sur les carburants qui puisse profiter à tous.

Mardi 26 septembre, Vincent Descoeur, député du Cantal, est intervenu dans le cadre de la première séance de questions d’actualités, en ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, pour interpeller le gouvernement sur les conséquences de la hausse des prix des carburants.

Evoquant une « cacophonie au sommet de l’Etat », il a dénoncé l’attitude du gouvernement qui a d’abord rejeté toute idée d’intervention avant de se tourner vers les distributeurs pour leur proposer de vendre à perte, proposition qu’ils ont catégoriquement rejetée. « Un camouflet qui se double maintenant d’un désaveu avec la dernière proposition en date du Président de la République, le retour d’un chèque carburant ! ».

Le député du Cantal a souligné l’opposition des députés de son groupe à ce dispositif « source d’inégalités, qui au final n’a concerné qu’un peu plus de 4 millions de foyers, ce qui est bien peu au regard des 40 millions d’automobilistes ». « Les parents qui conduisent leurs enfants à l’école, les retraités, les bénévoles, les artisans, les petites entreprises, les professions libérales comme les infirmières à domicile… qui seront exclus de ce dispositif n’ont pas pour autant l’impression d’effectuer des « déplacements de confort » pour reprendre l’expression du Président de la République ».

Vincent Descoeur a rappelé que, par la voix de son président Olivier Marleix, le groupe LR de l’Assemblée nationale a demandé « l’organisation d’une conférence sur les prix de l’énergie, ceux du pétrole bien sûr mais aussi du gaz et de l’électricité ». En lieu et place d’un chèque carburant qui ne sera effectif qu’en 2024, il a réclamé une baisse immédiate des taxes sur les carburants « qui représentent plus de la moitié du prix à la pompe », non sans rappeler que l’ancien Premier ministre Edouard Philippe les avait en son temps augmentées.