80 km/h : le gouvernement doit entendre la voix des territoires et de leurs élus !

Publié le 28 mars 2019

Vincent Descoeur, député du Cantal, se félicite de l’adoption par le Sénat d’un amendement qui ouvre la voie à un aménagement de la limitation de vitesse à 80 km/h et met en garde le gouvernement contre toute tentative de retour en arrière avant l’adoption du projet de loi mobilités.

« Au quatrième jour de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités, le Sénat a adopté, contre l’avis du gouvernement, un amendement de mon collègue sénateur LR Michel Raison qui vise à laisser aux préfets pour les routes nationales et aux présidents des Départements pour les routes départementales, le soin d’adapter la vitesse maximale autorisée en fonction des caractéristiques des itinéraires concernés. C’est la proposition d’adaptation que j’avais formulée dans le cadre de la proposition de loi que j’avais déposée en mai 2018 et défendue à l’Assemblée nationale », explique Vincent Descoeur.

Le député du Cantal se félicite de cette avancée et met en garde le gouvernement et sa majorité contre toute tentative de remise en cause de cette avancée lorsque le projet de loi viendra en discussion à l’Assemblée nationale. « Si c’était le cas, je déposerai à mon tour un amendement pour réintégrer cette disposition et mettre la majorité au pied du mur ».

« En effet, je note que, une nouvelle fois, le gouvernement s’est opposé à un aménagement de la mesure malgré les déclarations du Président de la République qui, en janvier dernier dans le cadre du Grand débat, avait reconnu qu’il serait intelligent de l’aménager pour la rendre plus acceptable », commente Vincent Descoeur, en rappelant que cette limitation de vitesse a été, avec la hausse des prix des carburants, l’un des détonateurs de la crise des gilets jaunes.